Le président chinois Hu Jintao a achevé son escale Française à Nice aujourd’hui. Une visite sous le signe d’une réconciliation qui a demandé un travail diplomatique considérable suite au « froid » de 2008 provoquée par la réception du Dalaï Lama. Nicolas Sarkozy a donc soigneusement évité d’aborder avec lui tout sujet délicat susceptible de refroidir des relations que l’on a eu tant de mal à rétablir. Il n’a donc bien évidemment pas été question du Tibet ou de Liu Xiaobo (opposant Chinois récent prix Nobel de la paix, détenu par Pékin). Ces « courbettes » diplomatiques ont permis une moisson de contrats commerciaux qui bien qu’inférieure aux espérances est tout de même estimée à 15 milliards d’euros (selon l’Expansion).
Cet épisode marque une nouvelle fois d’inversement du rapport de force qui s’est opéré ces 30 dernières années entre la France et la Chine. Aujourd’hui, malgré tout ce que l’on aimerait nous faire croire, la France seule n’est jamais qu’un « nain » géopolitique et économique, que l’on remet en place en cas de non allégeance, et qui en est réduit à mendier les faveurs d’une Chine toute puissante.
Un état de fait qui avait été brillamment résumé avec humour par l’équipe d’Action Discrète, lors des JO de Pékin :
2 réponses à Chine : les Tibétains ? Quoi les Tibétains ?