Pandora Vox célèbre ses 1 an !

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Il y a maintenant un an paraissait le premier billet sur ce blog… Le 25 Octobre 2011 Pandora Vox a fêté ses 1 an ! L’occasion de revenir sur les évènements marquants de cette première année et les principaux articles qui ont fait le succès de notre blog.

Gateau d'anniversaire pour les 1 an de Pandora Vox

Soufflez la bougie !

Après une année d’existence le bilan est plutôt bon: avec plus de 100 articles publiés Pandora Vox s’est créé un petit espace dans la blogosphère. On a tout de même comptabilisé cette année plus de 10 000 visiteurs uniques pour presque 20 000 pages lues (statistiques Piwik), ce qui va bien au delà de nos espérances initiales.

Initialement hébergé chez le fournisseur d’accès Free, le blog a acheté son propre nom de domaine au mois de Février ce qui lui a permis de gagner en autonomie et en performance. En Avril 2011 il a ainsi pu rejoindre la plate-forme J’aime L’Info créé à l’initiative de Rue89 pour soutenir les site d’information et blogs à faibles moyens. Enfin, en Mai c’est la création du compte Twitter (@pandoravoxblog) qui permet à Pandora Vox d’accroitre sa visibilité sur le web et de rester en contact avec ses lecteurs.

L’année 2010-2011 aura été marquée par le succès de nos reportages, dans l’industrie florale au Kenya, dans les manifestations à Istanbul, avec les indignés à Barcelone ou plus récemment avec les mineurs de Bolivie. Des entretiens marquants, avec Ludo prof stagiaire en galère ou Marion de retour des JMJ. Il y a eu aussi les dossiers de Pandora Vox, comme celui sur l’intervention de Colin Powell à l’ONU et celui sur le scandale de la dette grecque qui comptent parmi les pages les plus lues du site. Les portraits comme celui d’Éric Woerth, celui de la journaliste Marie-Monique Robin ou celui d’Éva Joly.

Pandora Vox cru 2010/2011 c’est aussi de nombreux articles sur la crise économique et la spéculation avec une chronologie des crises, l’histoire du « krach des tulipes« , les techniques de spéculation, la lutte contre les paradis fiscaux, le chômage américain, le manifeste des économistes atterrés ou la crise des subprimes.

Pandora Vox, logo, blogLa politique Française a été un sujet privilégié avec la candidature de Nicolas Sarkozy, les enjeux du nucléaire, l’effritement de l’électorat UMP, la dictature des sondages, les croisades de Claude Guéant, l’affaire du Mediator, les licenciements à France Inter, la (non)gestion du chômage dans les banlieues, l’affaire Molex ou la nomination de Michel Mercier à la Justice.

Il y avait de l’actualité internationale aussi cette année, avec les articles sur le combat des syndicats Américain au Wisconsin, la mort de Ben Laden, le pouvoir donné aux femmes dans les autres pays, les révolutions d’Égypte et de Tunisie, l’arrestation de Julian Assange, les élections en Côte d’Ivoire ou la campagne Américaine des midterms. Ou bien des articles sur le football avec la coupe du monde au Qatar 2022, la victoire de l’Allemagne en 1954, l’OM époque Tapie et Yoann Gourcuff.

Enfin on a eu aussi des billets culturels sur le cinéma ou l’on évoque Rachid Bouchareb, Sydney Lumet, Jorge Furtado, Paul Grignon et Michel Audiard, sur la bande dessinée avec Jiro Taniguchi et Art Spiegelman, sur les spectacles de Franck Lepage, les chroniques de Vincent Roca, les vidéos d’Action Discrète

Sans oublier les citations publiées chaque semaine (ou presque), pour nous éclairer sur l’actualité, nous rappeler l’essentiel ou tout simplement nous faire rire !

Enfin, nous ne saurions clôturer ce billet sans vous évoquer vous, chers lecteurs, vous qui contribuez à faire vivre ce blog par vos réactions et commentaires chaque jour et en le faisant connaître à de plus en plus de monde. Pour tout cela, MERCI !

Pour être au tenu au courant de nos derniers articles, et si ce n’est pas déjà le cas,  n’hésitez pas à nous suivre sur Twitter ou bien à vous abonner à notre newsletter hebdomadaire. A très bientôt, et… joyeux anniversaire Pandora Vox !

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Citation de Bertolt Brecht

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Bertold Brecht, dramaturge et poète Allemand

« Qu’est-ce qui est le plus moral, créer une banque ou l’attaquer ?« 

Bertolt Brecht, dramaturge et poète Allemand, (1898-1956)

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Bolivie: Dans l’enfer des mines d’argent de Potosi (2/2)

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Le sujet a brièvement été évoqué par les médias lors du sauvetage des mineurs chiliens il y a un an: les conditions de vie des mineurs d’Amérique du Sud sont absolument terrifiantes. De plus l’augmentation des cours mondiaux des matières premières incite de nombreux travailleurs pauvres de retourner dans les mines, bien que les conditions de travail n’aient guère changées depuis l’époque de la colonisation Espagnole. Nous sommes allé sur place à Potosi, en Bolivie, dans la plus grande mine d’argent du monde. Petite plongée en deux volets dans les entrailles du « Cerro Rico », la montagne maudite.

NB: la première partie de cet article consacrée à la période coloniale et aux conditions de travail actuelles dans les mines a été publiée la semaine dernière.

2.1/ Superstition et religion

Mines d'argent de Potosi, Bolivie, marché des mineurs

Le marché des mineurs. Au premier plan des fœtus de lama séchés, vendus aux superstitieux (photo @PandoraVox)

On raconte que les Incas avaient connaissance de l’existence de l’argent bien avant sa découverte par l’Inca Diego Huallpa (voir première partie). Mais une légende locale affirmait que c’était un métal maudit qui n’apporterait que le malheur, et qu’il ne fallait pas aller le chercher en profondeur. Une malédiction qui a été malheureusement confirmée par l’Histoire et ses 8 millions de morts de l’époque coloniale. La Bolivie est truffée de légendes et de superstitions en tout genre. Bien évidemment Potosi et sa région n’échappent pas à la règle. Le fœtus de lama est ainsi considéré comme un porte-bonheur. Par exemple, l’enterrer dans le sous-sol d’une maison assurera le bonheur de ses habitants, on peut aussi le mettre sur l’étagère derrière le comptoir d’un magasin pour demander sa prospérité. Une petite poupée fétiche peut aussi aider un couple à retrouver la fécondité etc…

A Potosi, la mine et ses tristes aléas ont entrainé la construction de plus de 400 églises durant l’époque coloniale. Une façon de s’attirer aussi les bonnes grâces du Dieu chrétien. De même la vierge de la basilique de Copacabana sur les rives du lac Titicaca est extrêmement populaire (NDLR: la plage de Rio de Janeiro a d’ailleurs été nommée ainsi en hommage à la vierge de la cité bolivienne). On vient de toutes les Andes, pour prier la vierge et faire bénir voitures et camions neufs pour solliciter sa bienveillance.

Mines d'argent de Potosi, Bolivie, sacrifice d'un lama

Sacrifice et dépeçage d'un lama à l'entrée de la mine (photo @PandoraVox)

La religion catholique est donc ultra-dominante en Bolivie, mais les Amérindiens (qui composent 90% de la population) ont aussi conservé la plupart de leurs anciennes pratiques religieuses. Le catholicisme a été adapté et les anciennes divinités continuent d’être importantes pour les Boliviens. Ainsi sont fait de nombreux rituels en l’honneur de Pachamama, déesse-Terre de l’époque de Tiwanaku (NDLR: civilisation pré-Incas qui trouve son origine 500 ans avant J.C.). On pratique alors les sacrifices de lamas et les offrandes à la Terre de feuilles de coca et d’alcool. A Potosi on vénère tellement Pachamama que l’on interdit aux femmes de descendre dans les mines, elle pourrait en être jalouse et ce serait un très mauvais présage !

Concernant les sacrifices humains, ils ont été interdits par le colonisateur et ne sont donc plus pratiqués depuis le XVIe siècle. Cependant les Boliviens pratiquent toujours les Tinkus dans l’Alti Plano (le plateau Andin). Il s’agit de combats ritualisés organisés dans le cadre de cérémonies festives, qui voient les villageois ingurgiter d’énormes quantités d’alcool, de coca et de chicha avant de se livrer à de violents duels. Il arrive que l’acharnement rituel entraine la mort de certains protagonistes. Leur mort n’est cependant pas déplorée, parce que le sang des combattants est considéré comme une offrande pour la Pachamama, la terre mère qui réclame des hommes et se nourrie de leur sang. Elle leur accordera en retour de bonnes récoltes, la fécondité des épouses et l’abondance des troupeaux de lamas.

Une autre divinité pré-inca très importante pour les mineurs est Tio, le dieu des richesses souterraines. Il est considéré comme maléfique et inspire la crainte et la méfiance, en plus d’être réputé très exigeant. Les conquistadors ont longtemps tenté de persuader les indigènes que Tio était en fait le « diablo » de la religion catholique et qu’en conséquence il fallait en arrêter le culte. Une simplification extrême qui relève surtout de l’ignorance, mais qui n’a convaincu personne: aux détours des galeries de la mine on peut rencontrer de nombreuses représentations de Tio – garnies d’offrandes d’alcool et de coca – toutes plus effrayantes les unes que les autres. Dans l’obscurité des entrailles de la terre, ce genre de découverte fait son petit effet…

2.2/ Le retour dans les mines

Mines d'argent de Potosi, Bolivie, un mineur prépare la dynamite

Un jeune mineur prépare la dynamite pour faire exploser la paroi (photo @Pandora Vox)

Contrairement à ce que l’on pourrait croire le nombre de mineurs à Potosi est en augmentation ces 15 dernières années, après n’avoir cessé de baisser lors du siècle précédent. La faute à l’augmentation du prix des matières premières dans les cours mondiaux dopés par les marchés émergents. Un kilogramme d’argent s’achète dorénavant à l’internationale dans les 40 dollars US, un prix qui garantie un salaire plutôt élevé pour la Bolivie (autour de 4000 bolivianos par mois, voir à ce sujet la première partie). Un mineur gagne ainsi plus qu’un professeur d’université et peut gagner autant qu’un ingénieur… On assiste donc à un retour des populations qui avaient quitté l’altitude de Potosi pour aller tenter leur chance dans la vallée à Santa Cruz ou à Sucre. Elles sont de nouveau prêtes à braver les terribles conditions de travail des mines qui redeviennent rentables.

Et tant pis pour le travail de bagnard que cela suppose, peu compatible avec l’idée que l’on se fait de la vie au XXIe siècle… Daniel, notre guide dans la mine, nous a ainsi raconté le calvaire de son père qui a terminé sa carrière de mineur avec un gros problème de souffle, qui l’a obligé a quitté sa famille et l’altitude de Potosi pour finir ses jours seul dans la vallée. Il est mort d’étouffement à 53 ans… « Tous ces gens qui reviennent de Santa Cruz ne se doutent pas de ce qui les attends. » dit-il fataliste. « Ils ont oublié ce que c’était de descendre dans le trou tous les jours. De mourir trop jeune en crachant ses poumons. Il sont tout simplement poussés par la misère. En fait ils n’ont pas vraiment le choix« .

Silicosis HUANKA Potosi 1970

Peinture représentant le drame de Potosi, le Cerro Rico perforé par la silicose avec au premier plan l'ombre du dieu Tio (Huanka, "Silicosis", 1970)

Mais le plus grand danger de ce retour aux mines est ailleurs. En effet, on estime que d’ici 20 ou 30 ans la montagne s’écroulera. En raison de son exploitation continue depuis plusieurs siècles, le Cerro Rico qui comporte plus de 600 puits et des milliers de kilomètres de galeries non répertoriés, est soumis à de forts risques d’effondrement, comme l’explique une récente étude du gouvernement Bolivien. L’intensification du travail ne fait qu’accélérer cette échéance sans que l’on sache non plus la déterminer avec précision…

L’exploitation des mines de Potosi, commencée il y a presque 500 ans n’est donc pas près de s’arrêter, en dépit de ses conditions de travail absolument terribles et indignes du XXIe siècle, et malgré les risques imminents dues à la surexploitation du site. Il serait peut être temps que le gouvernement d’Evo Morales, premier président indigène d’Amérique Latine, prenne la mesure de de problème. Lui qui n’avait pas hésité à son élection en 2005 à nationaliser les ressources pétrolières, gazières et minières. Car c’est aujourd’hui encore 15 000 personnes qui descendent quotidiennement dans l’enfer des mines de Potosi en espérant ne pas être dévorées par le dieu Tio…

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Citation de Victor Hugo

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Victor Hugo portrait

« C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches. « 

Victor Hugo, écrivain Français, (1802-1885)

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Bolivie: Dans l’enfer des mines d’argent de Potosi (1/2)

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Le sujet a brièvement été évoqué par les médias lors du sauvetage des mineurs chiliens il y a un an: les conditions de vie des mineurs d’Amérique du Sud sont absolument terrifiantes. De plus l’augmentation des cours mondiaux des matières premières incite de nombreux travailleurs pauvres à retourner dans les mines, bien que les conditions de travail n’aient guère changées depuis l’époque de la colonisation Espagnole. Nous sommes allé sur place à Potosi, en Bolivie, dans la plus grande mine d’argent du monde. Petite plongée en deux volets dans les entrailles du « Cerro Rico », la montagne maudite.

1.1/ L’époque coloniale

Mines d'argent de Potosi, Bolivie : Cerro Rico

Creusé par des galeries de toute part, le "Cerro Rico" surplombe la ville de Potosi (photo @PandoraVox)

L’histoire de Potosi commence en 1544, quand l’Inca Diego Huallpa, accompagné par quatre soldats espagnols, découvrit par hasard un filon d’argent dans le Cerro Rico (« la montagne riche »). Jusqu’à cette date le mont était un huaca, c’est à dire un site d’adoration des divinités.

La nouvelle se répandit vite, les Espagnols s’approprièrent rapidement le Cerro Rico et commencèrent à exploiter la montagne à partir de 1545. Des milliers d’esclaves Indiens furent amenés pour creuser dans les mines. Mais ce travail était tellement meurtrier (accidents, conditions, de travail et d’hygiène, silicoses…) que les Espagnols firent aussi venir des esclaves Africains par bateaux entiers pour palier à la pénurie de main d’œuvre. La même année la ville de Potosi fut fondée au pied de la montagne pour accueillir tout ce petit monde. Localisée à plus de 4000m d’altitude, Potosi ne doit donc son existence qu’aux ressources contenues dans les sous-sols de ses environs.

Quelques décennies plus tard, le vice-roi de Toledo promulgue la « Ley de la Mita » de 1572 pour augmenter le rendement dans les mines.  Cette loi oblige tous les esclaves de plus de 18 ans à travailler par roulement de 12 heures, sous terre pendant quatre mois.  Les mineurs travaillent, mangent et dorment donc sans voir la lumière du jour pendant des mois. On raconte qu’à leur sortie, il était nécessaire de leur bander les yeux pour ne pas que la lumière du soleil les rende aveugles…

Mines d'argent de Potosi, Bolivie : Entrée de Candelaria

Entrée de la mine de Candelaria (photo @PandoraVox)

Dans ces conditions atroces, les travailleurs ne tiennent pas longtemps et leur taux de mortalité est extrêmement élevé. Une récente étude a estimé entre 7 et 8 millions de morts parmi les esclaves Indiens et Africains travaillant dans les mines de Potosi sur l’ensemble de la période coloniale (de 1545 à 1825, date d’indépendance de la Bolivie). On raconte que la quantité d’argent extraite des mines suffirait à construire un pont au-dessus de l’Atlantique pour relier Potosì à la péninsule Ibérique, mais les ossements de mineurs morts dans des accidents y suffiraient également. Toujours est-il qu’au XVIe siècle Potosi livre 240 tonnes d’argent en moyenne par an à la couronne Espagnole, ce qui en fait de très loin la plus grande mines d’argent du monde, et la plus rentable. A cette époque, Potosi obtient même du roi d’Espagne le droit de frapper directement la monnaie, et l’on construit en centre ville une « casa de la moneta » équipée de machines modernes expédiées d’Europe. Au XVIIe siècle, l’argent fait de Potosi l’une des plus grande ville du monde. Avec plus de 160 000 habitants elle a une taille comparable à Paris.

1.2/ Les conditions de travail actuelles

Mines d'argent de Potosi, Bolivie, les mineurs se partagent les feuilels de coca

Les mineurs se partagent les feuilles de coca avant de descendre (photo @PandoraVox)

Il y a encore de nos jours environ 15 000 mineurs à Potosi et même s’ils représentent aujourd’hui une part moins importante de la population (environ 6%) qu’à l’époque coloniale, ils gardent une importance hautement symbolique pour les habitants. Chaque « potosino » a au moins un ancêtre qui a travaillé dans les mines, et les entrailles du Cerro Rico restent donc profondément ancré dans la mémoire collective.

Les dérivés de cyanure ont aujourd’hui remplacé le mercure autrefois utilisé pour séparer le minerai d’argent des roches extraites de la mine. De même les torches de jadis ont été troquées pour des lampes acétylènes montées sur casque, ce qui facilite un peu le quotidien des mineurs qui peuvent désormais rentrer dormir chez eux sans attendre 4 mois… Mais globalement les conditions de travail n’ont guère changées depuis l’époque de la colonisation espagnole. Les outils sont toujours archaïques et l’on creuse toujours à la dynamite sans dispositif de sécurité. Les tunnels datent parfois de plusieurs siècles et l’on ne dispose pas de cartes précises des galeries ce qui réserve régulièrement des surprises. Les températures dans les mines sont toujours aussi difficilement supportables: si les 60 degrés sont régulièrement atteints l’été au cœur du Cerro Rico, d’autres galeries sont couvertes de stalactites de glaces qui semblent éternelles. Éventrée de toute part la montagne se montre aussi bien moins généreuse qu’auparavant: quand au XVIe siècle on obtenait 200 kg d’argent par tonne extraite des mines, on doit aujourd’hui se contenter d’un petit kilo…

Mines d'argent de Potosi, Bolivie, mineurs dans le tunnel

Les galeries sont creusées à la dynamite, elles sont donc très irrégulières et les parcourir relève de la spéléologie (photo @PandoraVox)

Le principal changement apporté par notre époque réside dans le fait que la plupart des mineurs travaillent aujourd’hui pour leur compte. Réunis en coopératives ouvrières (comme la fameuse « Cooperativa Unida »), ils mutualisent le matériel, se répartissent les secteurs collectivement et négocient en groupe la revente. Dans ces structures les « mineros » nous confiaient qu’ils peuvent espérer gagner 1000 bolivianos (Bs) par semaine quand le salaire moyen bolivien tourne à 1500 Bs par mois (NDLR: il faut environ 10 Bs pour faire 1€). Les horaires sont définis par les mineurs et ils travaillent en moyenne 8 heure par jour. Enfin, pour les quelques mineurs qui continuent de travailler dans le privé, le salaire est fixe mais nettement inférieur (1500 à 2000 Bs par mois).

La plongée dans les galeries se révèle incroyablement impressionnante pour le visiteur. On commence debout, avant de se courber, pour se mettre ensuite à quatre-pattes, et terminer en rampant pour accéder aux derniers tunnels dans lesquels les mineurs travaillent. Contrairement aux mines de charbon creusées à la pioche, les mines d’argents le sont à la dynamite ce qui les rend complètement irrégulières, avec leurs puits, leurs crevasses et leurs barres rocheuses plus dures. Les parcourir relève de la spéléologie. D’autant que l’air devient vite étouffant et la température oppressante. A ce stade, pas besoin de rester plus d’une heure pour comprendre à quel point les conditions de travail sont terribles. Et l’effroi ressenti lors des explosions de dynamite (pourtant à une bonne centaine de mètres) termine de convaincre les plus sceptiques. Enfin, les chiffres parlent d’eux mêmes: on déplore encore aujourd’hui 30 à 40 morts par an dans les mines de Potosi. Plus de doute possible nous avons bien trouvé l’Enfer…

La seconde partie de cet article, qui détaille de plus près l’environnement des mineurs avec leur croyances et religions ainsi que l’avenir des mines à Potosi, sera publiée la semaine prochaine.

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Citation de François Hollande

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François Hollande, candidat à l'élection présidentielle 2012 pour le Parti Socialiste

« Ne dites jamais que la droite gère l’économie française en bon père de famille. Avec des pères comme ça, je préfère rester orphelin.« 

François Hollande, député socialiste Français, (1954-)

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Et si Nicolas Sarkozy ne se représentait pas en 2012 ?

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Cela semblait totalement inconcevable il y a encore quelques mois. A force d’entendre les forces vives de la Droite répéter qu’ils n’avaient pas besoin de primaire et que Nicolas Sarkozy était le « candidat naturel » de l’UMP, on tenait pour acquis que le président se représenterait. Mais son entourage commence tout doucement – l’air de rien – à évoquer un possible désistement. Et si Nicolas Sarkozy ne se présentait pas pour la présidentielle ?

Nicolas Sarkozy, président de la République Française, le 21 Mai 2007

Sarkozy président, une histoire d'un soir de mai 2007 ?

Lundi matin Henri Gaino, conseiller spécial du président de la République, invité sur France Inter s’est montré très prudent face à Patrick Cohen qui lui demandait si François Hollande constituait un bon candidat pour Nicolas Sarkozy. Il a ponctué sa réponse d’un « Nicolas Sarkozy, s’il décide de se représenter » en insistant bien sur cette deuxième partie de phrase. Depuis quand Sarkozy envisage-t-il de ne pas faire campagne en 2012 ? C’est nouveau ça ! Cohen en était d’ailleurs tout surpris, et il a pris soin dans la suite de l’interview, de mettre la formule de réserve ainsi consacrée avant chacune de ses questions sur le « candidat » Sarkozy.

Rédacteur de nombre de ses discours (NDLR: dont celui de Dakar) M. Gaino est réputé très proche du président. On peut donc supposer qu’il est correctement informé de ses intentions et sa remarque au journaliste n’est peut-être pas tout à fait anodine. Surtout qu’à bien y réfléchir Nicolas Sarkozy pourrait avoir de nombreuses raisons pour jeter l’éponge.

  • Une série d’évènements particulièrement défavorables : ces derniers mois le candidat Sarkozy a enchainé les mauvaises nouvelles. Après la montée de Marine Le Pen au dépend de la droite dans les sondages au printemps, il a perdu le Sénat à l’automne validant ainsi le fait que la droite ait perdu toutes les élections intermédiaires depuis 2007. Dans la foulée, les primaires socialistes sont un gros succès populaires avec plus de 3 millions de participants, et elles consacrent la victoire de François Hollande, le candidat que les sondages donnent le plus dangereux pour Sarkozy… A vrai dire, seul le désistement du centriste Jean-Louis Borloo est venu lui mettre du baume au cœur après cette avalanche d’évènements négatifs. C’est bien maigre.
  • L’usure d’un mandat difficile : dans ces dernières apparitions Nicolas Sarkozy est apparu très fatigué. Il semblait usé par un mandat particulièrement difficile (peut être même l’un des plus difficile de la cinquième république), avec deux crises économiques d’envergure mondiale à gérer. Comparé au précédent mandat de Jacques Chirac, le président peut s’estimer pas franchement aidé par la conjoncture. De plus il sait qu’il ne pourra plus revendiquer la « rupture » comme il l’avait fait en 2007 et que son bilan de président sortant est objectivement dure à défendre avec la crise. L’opposition aura le beau jeu pendant toute la campagne.
  • La perspective d’une opposition forte : même s’il gagne l’élection présidentielle, l’ancien maire de Neuilly sait qu’il devra composer pendant 5 ans avec une opposition forte. Le Sénat qui vient de passer à gauche ne lui fera pas de cadeau et il n’aura qu’une faible majorité à l’Assemblée Nationale (si ce n’est pas la minorité) selon les prévisions. Il s’embarque donc probablement pour un mandat « galère », avec une situation de cohabitation quasi ingouvernable alors que le contexte économique exigera des décisions rapides et tranchantes.
  • La peur de l’échec : tout le monde s’accorde à dire que Nicolas Sarkozy est un « battant », mais est-il kamikaze ? Ira-t-il au casse-pipe si la situation en Mai est (quasi) perdue d’avance ? Qu’aurait-il à gagner à s’embarquer dans une aventure aussi risquée, lui à qui tout a réussi jusqu’à présent ? Un retrait, même que temporaire, pourrait au contraire lui être très profitable. Il pourrait préparer sereinement un retour en héros « sauveur de la Droite » qui n’aurait pas su gagner sans lui. Ce quinquennat s’annonçant économiquement difficile, il n’est peut être pas stupide de le « laisser » à la gauche – donnée gagnante – pour mieux le lui reprendre en 2017.
  • Il n’est peut être pas (plus) le meilleur candidat pour la droite : le président sortant n’est peut être plus le candidat qui a le plus de chance de faire gagner la droite. C’est en tout cas le raisonnement qu’on de plus en plus de gens à l’UMP, surtout en analysant les raisons de la fuite des électeurs lors des élections intermédiaires. Sarkozy n’est plus aussi légitime qu’en 2007. Un François Fillon ou un Alain Juppé pourraient avoir plus de chances de battre François Hollande que le président sortant… Et le retour en force des chiraquiens, matérialisé par la nomination de Juppé au quai d’Orsay en Février, a déjà initié cette tendance de « retour au classique ».
Nicolas Sarkozy envisage de renoncer à l'élection présidentielle

Le moment de jeter l'éponge ? (Image Rai)

La politique intérieure est aujourd’hui bloquée jusqu’à la présidentielle. La majorité au Sénat ayant changée, le président ne pourra pas passer de loi majeure pour espérer améliorer son bilan d’ici mai 2012 (le Sénat n’a certes pas le dernier mot sur l’Assemblée, mais il a le pouvoir de retarder les lois, ce qui bloque inéluctablement le processus législatif jusqu’à l’élection). Il ne lui reste donc plus que la politique extérieure pour « se refaire ». En ce sens, après la victoire assurée en Libye, le sommet Européen de la fin du mois suivi par le G20 de Novembre à Cannes sont des échéances ultra-importantes pour le candidat Sarkozy. Seulement la France n’a sans doute pas les moyens de forcer une décision importante dans ces instances, même si le G20 est probablement son dernier espoir de faire un dernier coup d’éclat avant d’entrer en campagne. Gageons que l’issue du G20 sera l’ultime échéance permettant au président de prendre sa décision.

Pour terminer de valider la crédibilité de l’hypothèse, rappelons que certains « quadras » de droite (comme Xavier Bertrand Ministre du Travail ou Jean-François Copé secrétaire général de l’UMP) se positionnent de plus en plus ouvertement pour la présidentielle de 2017. En cas d’annonce d’un désistement de dernière minute de Nicolas Sarkozy, ils seraient probablement tout heureux de changer leur fusil d’épaule et de se rabattre sur l’élection de 2012.

Quoiqu’il en soit si Nicolas Sarkozy décidait réellement de ne pas se représenter en 2012, il mettrait sérieusement son camp en difficulté. D’une part parce qu’il est désormais trop tard pour organiser une primaire à Droite, et ensuite parce l’on risque de se bousculer au portillon pour lui succéder, tant il a régné en autocrate sur son parti ces dernières années (Sarkozy n’a pas de dauphin). Des difficultés de manque de leader qui était ces dernières années l’apanage de la Gauche.

Alors quel était le but de la petite phrase de Gaino hier matin ? Était-ce un  ballon d’essais destiner à sonder les citoyens ? Une menace pour re-fédérer son camp autour de Sarkozy ? Ou bien le début d’une campagne de communication pour préparer l’opinion à l’idée qu’il ne se représente pas ? Nicolas Sarkozy pourrait ainsi se retirer prochainement de la course à la présidentielle avec les honneurs, en expliquant par exemple qu’il a besoin de se consacrer à sa famille et à l’enfant à venir avec Carla.

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Citation de Charles de Gaulle

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Charles de Gaulle, 18e président de la République française

« La politique de la France ne se fait pas à la corbeille.« 

Charles de Gaulle, 18ième président de la République Française (1890-1969), extrait d’une conférence de presse du 28 octobre 1966

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En 2012 une femme à la présidence ? La France en retard…

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La France est un pays où l’on évoque souvent la parité sans pour autant qu’elle ne devienne une réalité tangible. Pour preuve le récent recule du nombre de femmes au Sénat après les dernières élections. Depuis l’éphémère apparition d’Édith Cresson au poste de premier ministre il y a tout juste 20 ans, aucune femme ne s’est approchée d’un pouvoir majeur. Et le plus étonnant est que si l’élection d’une femme à la présidence de la république en 2012 constituerait un petit évènement dans l’Hexagone, la plupart des autres pays du monde ont déjà vécu l’accession de femmes au pouvoir. Il faut le dire : en matière de parité du pouvoir la France est à la traîne. Petit tour d’horizon.

Europe : une fracture Nord-Sud

2012, élection d'une femme à la présidence de la Républqiue Française ?

2012, élection d'une femme à la présidence de la République Française ?

Si l’on porte notre regard de l’autre coté de la mer Manche, les îles britanniques ne sont pas en retard en matière de parité. L’emprunte laissée par le premier ministre Margaret Thatcher constitue encore une marque au fer rouge sur le Royaume-Uni. Et sur le plan historique, l’Angleterre a connu plusieurs femmes au pouvoir. Là ou la Français se protégeaient des femmes par la loi salique, les Anglais ont une tradition de souveraines (et pas des moindres) avec notamment Élisabeth 1ere et Victoria. De son coté l’Irlande est aux mains des femmes depuis 1990, avec Mary Robinson et Mary McAleese qui se sont succédées à la présidence jusqu’à aujourd’hui.

En Allemagne les électeurs ont renouvelé leur confiance à la chancelière Angela Merkel en  2009 pour un second mandat. Mais comme souvent en matière d’idée avant-gardiste, les meilleurs exemples européens viennent des pays nordiques. Gro Harlem Brundtland est ainsi une figure historique de la politique en Norvège ou elle a été plusieurs fois ministre d’Etat. Au Danemark c’est actuellement  Helle Thorning-Schmidt qui dirige le pays. En Islande Vigdis Finnbogadóttir a effectué 3 mandats successifs de présidente pour 16 ans de pouvoir. Enfin en Finlande, l’actuelle présidente, Tarja Halonen occupe la fonction depuis l’an 2000.

En Suisse Micheline Calmy-Rey est redevenu cette année présidente de la confédération helvétique après l’avoir été en 2007, en succédant à une autre femme Ruth Dreifuss (élue en 1999).

Dans les pays d’Europe du Sud – catégorie à laquelle la France semble appartenir – la parité du pouvoir est en revanche loin d’être une réalité. Pas de trace des femmes aux postes suprêmes en Italie, en Espagne, au Portugal ou en Grèce. On remarquera l’exception notable de la Turquie où Tansu Çiller a été premier ministre au milieu des années 90.

Amériques : une grosse poussée féminine en Amérique latine

Les États-Unis n’ont encore jamais connu de présidente. Seulement Hillary Clinton, finaliste malheureuse de la primaire démocrate face à Barack Obama, a bien failli être présidente en 2008. Et elle occupe aujourd’hui le poste de numéro deux du gouvernement avec le siège de secrétaire d’état (NDLR: ministre des affaires étrangères aux USA). Poste qui était d’ailleurs précédemment occupé par une autre femme dans l’administration Bush : Condolezza Rice. Coté républicain toujours, Sarah Palin et Michelle Bachmann occupe une place de choix dans les débats pour la primaire.

Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue présidente en Afrique au Libéria, est récompensée du prix Nobeld e la Paix 2011

Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue présidente en Afrique au Libéria, partage le prix Nobel de la Paix 2011 avec la militante Leymah Gbowee, et la Yéménite Tawakkol Karman

Toujours aux Amériques, si l’on se promène du coté des Caraïbes, Portia Simpson Miller est  l’actuelle premier ministre de Jamaïque. Enfin, Pamela Gordon et Jennifer Meredith Smith ont été premiers ministres des Bermudes pendant plus de 10 ans. En Amérique centrale, Violeta Chamorro était présidente du Nicaragua dans les années 90, tout comme plus récemment Mireya Moscoso présidente du Panama.

Mais c’est en Amérique latine que l’on constate la plus grande poussée en matière de féminisation du pouvoir. S’engouffrant dans la voie ouverte par Michelle Bachelet élue présidente du Chili en 2006, Cristina Kirchner est élue présidente de la république d’Argentine en 2007 (dans un pays encore marqué par le rôle politique historique joué par Eva Peron). De même au Brésil Dilma Roussef a succédé à Lula en Janvier. Enfin il ne faudrait pas oublier Beatriz Merino qui fut la première femme premier ministre du Pérou en 2003.

Asie : les grandes nations aux mains des femmes

En Asie la plupart des grandes nations sont ou ont été gouvernées par des femmes. En Inde, « la plus grande démocratie du monde », Pratibha Patil préside actuellement de la destinée de plus d’un milliard de citoyens. Et la féminisation du pouvoir est loin d’être une nouveauté pour les Indiens puisque Indira Gandhi a dirigé par le passé le pays pendant 15 ans, une première mondiale à cette époque.

Même le Pakistan, régulièrement présenté comme un pays obscurantiste, a déjà été dirigée par une femme. En effet Benazir Bhutto a connu deux mandats de premier ministre avant d’être assassinée en Décembre 2007. Le Pakistan est en revanche le seul pays musulman de cette liste.

L’Asie est globalement très en avance sur le plan de la parité du pouvoir, les exemples sont très nombreux. Corazón Aquino et Gloria Macapagal-Arroyo ont toutes deux été présidentes de la République des Philipines, Sheikh Hasina est l’actuel premier ministre du Bengladesh. Sirimavo Bandaranaike a été régulièrement présidente du conseil des ministres au Sri Lanka depuis 30 ans… Etc

On se rappellera, pour revenir au Proche Orient, aussi du rôle majeure de Golda Meir personnage incontournable de la création d’Israël, qui fut aussi premier ministre de l’état hébreux.

Enfin, en Océanie la Nouvelle-Zélande a été successivement dirigée par deux femmes, Jennifer Shipley et Helen Clark de1997 à 2008.

Afrique : de moins en moins extraordinaire

Dans les années 90 l’Est de l’Afrique a connu une brève effervescence féminine. Agathe Uwilingiyimana a été premier ministre du Rwanda en 1994, avant d’être assassinée par la garde présidentielle au moment de se rendre dans les locaux de Radio Rwanda pour lancer un appel au calme. S’en suivra le terrible génocide rwandais. C’est à cette époque aussi que Sylvie Kinigi fut une éphémère présidente de la République du Burundi voisin.

Plus récemment, au Libéria Hellen Johnson Sirleaf a été la première présidente élue au suffrage universel du continent. Elle a d’ailleurs reçu cette semaine le prix Nobel de la Paix.

Les lignes bougent donc en Afrique et il arrive de plus en plus souvent que des femmes accèdent à des postes importants. Mame Madior Boye fut par exemple premier ministre de Abdoulaye Wade au Sénégal, mais aussi Luísa Dias Diogo premier ministre du Mozambique de 2004 à 2010.

La France se retrouve donc en queue du peloton international quand il s’agit de confier le pouvoir aux femmes. Une position peu recommandable, aux cotés de la Chine de la Russie ou du Japon, mais aussi de la plupart des pays musulmans (exception faite du Pakistan et de la Turquie).

Même si Ségolène royale a butté sur la dernière marche en 2007, il n’y a rien de franchement nouveau sous le soleil de la parité dans notre pays. Il est peut être temps que la France, pays des droits de l’Homme, qui a porté de nombreuses réformes féministes d’avant-garde (comme la loi Veil), se remette enfin dans le sens du progrès. En 2012 ?

Retrouvez la liste de toutes les femmes du monde ayant occupé des responsabilités majeures sur cet article de Arts Livres.
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Citation de Bill Bonner

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William (Bill) Bonner, écrivain et économiste, fondateur d'Agora Publishing

« Toute l’économie mondiale dépend du consommateur; qu’il cesse de dépenser de l’argent qu’il n’a pas pour des choses dont il n’a pas besoin, et nous courons à notre perte« 

Bill Bonner, auteur et éditeur Américain en économie et finance (1948-)

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